Historique

1981 : loi Quilliot

1979 a marqué une étape impotante dans la gestion des Offices HLM quand les locataires ont eu, enfin, la possibilité de s'exprimer et se faire entendre par la voix d'Administrateurs qu'ils ont élus pour les représenter au sein du Conseil d'Administration des Offices Publics. En 1981, le mouvement de coopération dans les cités a pris une telle ampleur que la loi Quilliot imposera de créer une fédération pour donner un cadre juridique à l'action des groupements de locataires.
Ce qui nous a amené a créer la FEDERATION DES LOCATAIRES HLM DES ALPES-MARITIMES (F.L.A.M.)

1982 : création de la FLAM

Le 8 janvier 1982, Marie-Jeanne MURCIA et deux autres membres fondateurs déposent les status constitutifs de la Fédération des Locataires des Alpes-Maritimes, association régie selon la loi du 1er juillet 1901. Apolitique, elle est fondée par des locataires HLM. Par choix, la mission de la fédération est axée sur le logement social. Son objet est clair : défendre les intérêts des locataires et participer à améliorer leur cadre de vie. La FLAM installe alors son siège social à Nice Est, cité le Trident, avant de transférer en 1994 à Nice Ouest, au bâtiment 30 de la cité des Moulins.
Depuis 2013, suite à la destruction du bâtiment 30, les bureaux ont été transférés dans la même résidence au Bât.38 Esc.48 - 38, rue de la Santoline à Nice.

Etre au plus près des locataires

Très vite, l'action de la FLAM va s'inscrire au plus près des locataires.
​Grâce à l'élan et l'engagement de ses membres, elle va ouvrir des permanences. A Nice, dans le quartier Ariane St Pierre. A Grasse, chemin des Capucins dans la cité La Marigarde. Ouvrira également la permanence de St Roch Vieux, Bd Virgile Barel à Nice. La FLAM ira sans cesse sur le terrain à la rencontre des résidents. Des visites et des réunions auront lieu très régulièrement dans les résidences à la demande des locataires.

Des suffrages qui confèrent une représentativité et une légitimité

Les suffrages exprimés lors des élections des représentants des locataires de 1979, 1983, 1986 et 1989, avec un pourcentage moyen de votes favorables à la FLAM supérieur à 60%, vont lui permettre d'obtenir deux sièges sur trois en qualité d'Administrateur au sein du Conseil d'Administration de l'OPAM. Cette représentativité sur le plan départemental lui confèrera toute sa légitimité pour siéger à la demande du Préfet, à la section des aides publiques au logement (APL), à la commission départementale des rapports locatifs puis à la commission départementale de conciliation.

Agir au niveau national

Viendra ensuite l'action à l'échelon national. En avril 1985, Marie-Jeanne MURCIA sera l'un des membres fondateurs de l'Union Nationale du Logement (UNL) dont le but est de rassembler Administrateurs élus auprès des Offices HLM publics et privés et associations de locataires, de contribuer à une meilleure politique de l'habitat et de défendre efficacement les intérêts et les droits des locataires. La FLAM est aujourd'hui adhérante à l'UNLI (Union Nationale des Locataires Indépendants).

Représenter les locataires aussi dans les organismes de gestion HLM privés

A partir de 1992, les locataires des Sociétés Anonymes HLM pourront, eux aussi, être représentés par un Administrateur élu au sein du Conseil d'Administration.
La FLAM présentera alors des candidats aux premières élections. Elle obtiendra un siège dans deux organismes bailleurs privés : Logis Familial en 1992 et Nouveau Logis Azur en 1993. Dès 1999, un Administrateur FLAM siègera aussi à Azur Provence Habitat dont le patrimoine s'étend sur la région PACA, puis également auprès de Provence Logis présent sur 27 départements.

Le sigle FLAM : entre histoire et évolution

Fédération des Locataires des Alpes-Maritimes (FLAM) depuis 1982, l'association deviendra en 1996 Fédération Régionale des Locataires (FRL-FLAM) pour tenir compte de sa nouvelle compétence régionale en PACA. 
En 2006, elle abandonnera le particule FRL pour revenir au sigle FLAM, avec toutefois un sens élargi : Fédération des Locataires Action Médiation.
La transformation du nom et des statuts va permettre de conserver le sigle originel FLAM, tant lié à sa Présidente Marie-Jeanne MURCIA et la représentativité de la Fédération dans l'habitat social. Elle va permettre aussi de refléter davantage sa réalité sur le terrain puisque les buts qu'elle s'était fixés 30 ans auparavant vont désormais au-delà de la simple défense des intérêts des locataires :
  • améliorer leur cadre de vie et leur environnement
  • être leur médiateur auprès des diverses institutions
  • être leur porte-parole auprès des bailleurs sociaux et des administrations concernées